Lorsque l’on entreprend d’immigrer au Québec, la solution la plus sûre est d’effectuer une DCSQ (Demande de certificat de sélection du Québec), puis, si on a la chance de l’obtenir, de demander ensuite la résidence permanente au Canada.
La DCSQ se base sur un nombre de points minimum à avoir (57 pour un couple). Ces points sont définis par une grille dans lesquels le niveau d’études, l’expérience professionnelle, l’âge, le nombre d’enfants et les niveaux linguistiques sont pris en compte.
Plusieurs tests sont acceptés par le Québec. Pour l’Anglais ce n’est pas compliqué, il n’y en a qu’un, l’IELTS, pour International English Level Testing System.
Pour le Français, il y en a plusieurs. Nous avons choisi le TCFQ (Test de connaissance du Français pour le Québec) puisqu’un centre est situé près de chez nous. Il s’agit de l’école de langue française (E2LF) à Lille.
Le test d’Anglais se déroule à Paris, ville la plus proche d’où nous habitons, mais il y a d’autres centres en France. Pour ce test, seul le requérant principal doit le passer. Cela peut faire gagner jusqu’à 6 points.
Ce test consiste en 4 parties : la compréhension orale, la compréhension écrite, l’expression écrite et l’expression orale.
Le niveau du test est assez élevé, surtout que j’avais choisi le module ‘academic’ par mégarde. Celui-ci est plus complexe que le module ‘training’, qui aurait été suffisant pour la DCSQ.
J’ai passé le test en septembre 2015. L’ensemble des tests ont duré toute la matinée ainsi qu’une dizaine de minutes en début d’après-midi pour l’oral.
J’ai obtenu un niveau B2, celui-ci correspond à intermédiaire avancé et m’apporte 4 points. Il existe 6 niveaux, du plus faible au plus élevé, A1, A2, B1, B2, C1, C2.
Le test de Français s’est déroulé le 18 décembre. Pour celui-ci il nous fallait obtenir un maximum de points. C’est pourquoi nous avons passé le test tous les deux.
Cependant, seul le requérant principal (moi-même), a besoin de passer les 4 tests (les mêmes que pour l’Anglais) puisque pour le conjoint (AnSo), seuls les tests oraux apportent des points.
A l’instar du test d’Anglais, le niveau est parfois assez élevé, même pour un Français. Par exemple, lors du test de compréhension orale, certaines conversations sont assez longues et les réponses à choix multiples peuvent être ambiguës. Il faut donc être bien concentré pour tout mémoriser.
Pour notre part, nous nous sommes entraînés via le site de TV5 monde.
Nos résultats sont arrivés par La Poste début janvier. Nous étions vraiment très contents puisque nous avons eu le maximum de points soit 22 points à nous deux.
Bravo à vous ! Ici on n\’a passé que le TCF (comme d\’après mes calculs on a déja pas mal de points d\’avance je n\’ai pas voulu passer l\’IELTS) Vivement la prochaine étape (si on y arrive…) ^^